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Accueil » Arts et culture Grands personnages Personnalités

Denys Arcand, silence on tourne !

Francomania Publié le 21 avril 2013
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Denys Arcand

Québec, Canada
Date de naissance : 1941

Lieu d’origine : Deschambault, Québec

L’abondante et fructueuse filmographie de Denys Arcand en fait un représentant majeur du cinéma québécois. Ce cinéaste engagé et empathique, au talent mondialement reconnu, a tourné son premier film en 1962 avec Denis Héroux, Stéphane Venne et Michel Brault (Seul ou avec d’autres). Il poursuivait alors ses études d’histoire à l’Université de Montréal. Il entre par la suite à l’Office national du film, où il réalise de nombreux courts métrages avant de diriger On est au coton (1969-1970), un long métrage polémique sur les travailleurs du textile dans les usines du sud du Québec.

Dans le même courant d’idées, Denys Arcand réalise ensuite un autre très long métrage consacré à l’histoire récente de la province : Québec : Duplessis et après (1972). Puis il passe à la fiction, avec trois films qui entretiennent des liens étroits avec l’évolution du Québec contemporain : La maudite galette (1972), Réjeanne Padovani (1973) et Gina (1975). Avec Réjeanne Padovani, un film davantage populaire, il gagne un plus large public. Denys Arcand prend alors une pause du cinéma, qui durera une dizaine d’années au cours desquelles il travaillera pour la télévision.

En 1984, Le crime d’Ovide Plouffe marque son retour au grand écran. Puis, en 1986, il réalise Le déclin de l’empire américain, dont le large succès international lui apporte la consécration. Deux ans plus tard, en 1988, Jésus de Montréal ajoute une pierre à l’édifice à succès érigé par Denys Arcand. De l’amour et des restes humains, réalisé en 1994 d’après la pièce de théâtre du Canadien Brad Fraser, mais surtout Stardom, sorti en 2000, ne connaissent pas le même sort. Il faudra attendre Les invasions barbares, en 2002, pour un nouveau triomphe d’Arcand. Son dernier film, de la lignée du Déclin de l’empire américain, fait le tour des festivals du monde, mérite les éloges de la critique et du public, et s’empare des plus prestigieuses récompenses : après avoir été sacré Palme du cœur par les médias (et avoir multiplié les mises en nomination) à Cannes, Les invasions barbares ont remporté le César du meilleur film français, les prix Jutra du meilleur film et de la meilleure réalisation, l’Oscar du meilleur film en langue étrangère (Le déclin… et Jésus de Montréal s’étaient contentés d’atteindre la finale), et pour couronner la valse des honneurs, de prestigieux trophées Génie : film de l’année au Canada, meilleur réalisateur et meilleur scénario, meilleur acteur principal en la personne de Rémy Girard (aussi finaliste au Jutra du meilleur acteur), et meilleurs acteurs de soutien : Marie-Josée Croze et Stéphane Rousseau.

Chef-d’œuvre cinématographique, Les invasions barbares contient les meilleurs traits d’Arcand : humour, émotion, humanisme, dans un ensemble d’une harmonie parfaite. Denys Arcand a écrit et réalisé un film rempli d’espoir, un bijou à la mesure de son immense talent, où amitié, amour, vie et mort occupent les pensées.

Modification : 2013-04-21

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