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Accueil » Droit et politique Grands personnages Personnalités

Louise Arbour, femme de grande justice

Francomania Publié le 21 avril 2013
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Louise Arbour

Ontario. Canada
Date de naissance : 10 février 1947

Lieu d’origine : Montréal, Québec

Louise Arbour a été, jusqu’au 30 juin 2008, Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme et donc membre du Cabinet du secrétaire général des Nations unies. Elle avait été nommée à cette fonction en février 2004. Auparavant, elle était juge à la Cour suprême du Canada. Elle a aussi occupé les fonctions de procureur en chef du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et du Tribunal pénal international pour le Rwanda à La Haye aux Pays-Bas.

Louise Arbour est issue d’une famille bourgeoise. Elle fait ses études secondaires à la Congrégation Notre-Dame du Collège Régina Assumpta, au nord de Montréal. En 1969, elle débute des études de droit à l’Université de Montréal. En 1971, elle obtient sa licence et entre au barreau du Québec. Elle est fascinée par la capitale nationale. Elle entre au service du juge Louis-Philippe Pigeon, qui siège à la Cour suprême du Canada, et s’installe à Ottawa. Elle reçoit sa licence du barreau de l’Ontario en 1977.

Son ascension est fulgurante : de professeur agrégée, elle devient vice-doyenne de la faculté de droit Osgoode Hall de l’Université York de Toronto. En 1987, elle est nommée juge de première instance à la Cour suprême de l’Ontario. En 1990, elle est membre de la Cour d’appel de cette province. Elle est la première francophone à occuper ce poste en Ontario. Madame Arbour est reconnue comme une juge efficace et audacieuse par ses pairs. Elle a su laisser sa marque dans la profession. Elle écrit de nombreux ouvrages sur la Charte canadienne des droits et libertés. Certains de ses jugements ne passent pas inaperçus, notamment celui dans lequel elle accorde, en 1992, le droit de vote aux détenus. En 1995, elle dépose un rapport dévastateur sur le système pénitentiaire canadien à la suite d’une enquête qu’elle a menée sur les événements violents à la prison des femmes de Kingston.

Elle jouit d’un très grand respect de ses pairs et devient une figure internationale. En 1996, le secrétaire général des Nations-Unies, Boutros Boutros-Ghalie, annonce qu’il a choisi la Canadienne pour occuper le poste de procureur du Tribunal pénal international (TPI). Louise Arbour fait face à une tâche colossale. Elle doit superviser le travail de deux tribunaux qui ont été créés par les Nations-Unies en 1993-1994. Le premier tribunal enquête sur les crimes de guerre commis dans l’ex-Yougoslavie et plus récemment au Kosovo, et le deuxième tribunal doit élucider le génocide perpétré au Rwanda au printemps de 1994. Encore là, Louise Arbour choque. En 1997, elle accuse la France de « se traîner les pieds » en Bosnie en évitant d’arrêter les criminels de guerre. En mai 1999, en pleine guerre du Kosovo, elle n’hésite pas à accuser le président de la Serbie, Milosevic, de crimes de guerre. De nombreux observateurs internationaux critiquent son empressement car, disent-ils, cela nuit aux chances de conclure un accord de paix avec Belgrade.

En juin 1999, Louise Arbour est la juriste la plus connue de la planète. Elle décide de mettre un terme à sa chasse aux criminels de guerre. Elle accepte un siège à la Cour suprême du Canada et remplace le juge à la retraite Peter Cory. Elle apporte à la Cour suprême de son pays une somme incroyable d’expériences et une vaste connaissance du droit.

Modification : 2013-04-21

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